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Migrants Bruxelles:«On nous traque comme des criminels»

Publié le 11/09/2017 à 17:07 par chantouvivelavie Tags : Bruxelles migrants
Migrants Bruxelles:«On nous traque comme des criminels»

© JOHN THYS A Bruxelles, le 22 août.

Ils sont quelques centaines à errer dans le parc Maximilien, dans le nord de la capitale belge, dans l’espoir de finir par trouver un moyen de passer au Royaume-Uni dans un camion. L’attente, la faim et les problèmes d’hygiène ne sont atténués que grâce à quelque bénévoles.

Tafkieh n’en peux plus. Il n’a pas fermé l’œil depuis deux jours. «On nous chasse de la gare, on essaye de dormir dans le parc et à 5 heures du matin, la police vient pour nous arrêter. On ne sait plus où aller.» Le jeune homme est érythréen. Cela fait deux semaines qu’il dort sur un bout de carton dans le parc Maximilien, dans le nord de Bruxelles. A l’instar des 600 à 700 migrants de la Corne de l’Afrique qui errent aux alentours du parc, Tafkieh rêve de rejoindre le Royaume-Uni. Le parc Maximilien est à deux pas des gares routière et ferroviaire du nord de Bruxelles. Il est entouré de grandes tours de bureaux, sièges d’entreprises et d’administrations. L'une d'elle, qui surplombe le parc, abrite l’Office des étrangers, chargé de l’enregistrement des demandes d’asile et des expulsions. Mais ces migrants n’y mettront pas les pieds pour demander l’asile. Beaucoup seraient reconduits vers l’Italie, où leurs empreintes digitales trahissent leur passage.

Alors les exilés restent là, oscillant entre le parc et la gare, dans l’attente du passeur qui leur fera gagner une aire d’autoroute et grimper dans un camion. Ils tuent le temps sur le terrain de foot synthétique ou discutent sur des bancs ou des jeux pour enfants. Seuls des hommes, parfois mineurs, restent toute la nuit et déploient leurs sacs de couchage, le soir venu, à la gare, dans le parc, sous un arbre ou à l’abri d’une plateforme de béton.

«Si quelqu'un sort une tente, la police l'arrache tout de suite»

La seule aide qu’ils reçoivent est celle de collectifs de bénévoles qui distribuent de la nourriture ou des sacs de couchage. Jeudi soir, la petite Seat noire d’un groupe de citoyens a débarqué à l’improviste pour une distribution de sandwiches. Deux cents personnes ont jailli instantanément. Aux files bien ordonnées ont succédé de belles bousculades et des débuts de bagarre. «On en est là, à se battre pour des petits sandwiches. Mais il ne faut pas juger, on a faim», témoigne un jeune Libyen.

Les autorités fédérales ou locales n’apportent pas d’assistance. Seule l’installation de trois sanitaires a été acceptée. Pour le reste, c’est la débrouille. La fontaine à eau permet une hygiène rudimentaire. On s’y lave les cheveux, les dents, les pieds. On y nettoie du linge que les migrants étendent sur les grillages du parc.

Ces derniers jours, la pluie et la fraîcheur ont fait leur apparition. Difficile de dormir à la belle étoile. Et pas question de déballer une tente. «Si quelqu’un sort une tente, la police l’arrache tout de suite», témoigne Brahim, un Soudanais de 20 ans. A cause de l’humidité et du froid, les migrants contractent des maladies respiratoires. La gale, une infection cutanée, se répand et des cas probables de tuberculose ont été recensés par Médecins du Monde. L’ONG a renforcé sa présence dans le parc et dénonce les intimidations et le harcèlement policier. La Ligue des Droits de l’Homme, quant à elle, a déposé une plainte auprès du procureur général de Bruxelles pour «traitements inhumains et dégradants».

«Calais, c'est fini !»

Les défenseurs des migrants réclament l’ouverture d’un centre d’accueil et d’orientation à Bruxelles, mais cette revendication qui n'est pas près d’aboutir. «On ne peut pas organiser un accueil structuré pour des personnes en transit qui restent dans l’illégalité, cela reviendrait à organiser un "hub" vers le Royaume-Uni», répond Katrien Jansseune, porte-parole du secrétaire d’Etat à l’Asile et à la migration, le nationaliste Flamand Théo Francken (NVA).

C’est à l’automne dernier que des migrants en transit ont commencé à faire leur apparition à Bruxelles. Le mouvement s’est accéléré en juin. Pour Dominique Ernould, porte-parole de l’office des étrangers, le lien entre la situation française et bruxelloise est évident : «Le démantèlement de la jungle et les opérations policières à Paris et Calais poussent des jeunes gens à bouger plus au nord.» Parmi les migrants du parc, un bon nombre a fait une escale à Paris ou Calais. C’est notamment le cas de Tafkieh. «Mais à Calais il y avait des bagarres entre nous, décrit-il. Beaucoup de policiers, de contrôles, de violences, alors on est parti vers Bruxelles.» «Calais, c’est fini !» lâche, catégorique, Evra, un jeune homme de 22 ans, plein de colère dans les yeux. Cela fait trois ans qu’il a quitté le Soudan. «Et depuis, je vais dans des jungles, des parcs, en France, aux Pays-Bas et ici. Et on nous traque comme des criminels.»

 

Les opérations policières de grande ampleur et les arrestations se multiplient dans le parc. C’est ce qu’a promis Jan Jambon, l’inflexible ministre de l’Intérieur qui refuse que Bruxelles devienne un «Calais bis». Ces interventions, pour l’instant, ont un effet limité. Le parc Maximilien se vide temporairement. Et beaucoup de migrants reviennent, sans trop savoir quoi faire. Sarah, une jeune Ethiopienne, explique que ce parc est le seul endroit qu’elle connaisse en Belgique. «Mais peut-être qu’il faudra retourner à Calais, finalement ici c’est pire», conclut-elle, désemparée.

Libération

Commentaires (4)

trublion le 11/09/2017
Mais qu' ils investissent le parlement européen si désireux de voir les migrants nous envahir !
On a bien l' impression qu' il y a loin entre le discours et le réel, et la solution est qu' ils rentrent chez eux, la plupart ne venant pas d' un pays en guerre


Françoise le 11/09/2017
Ce n'est pas retourner à Calais mais dans leur pays d'origine , ces chances pour la France où plutôt ces chances pour l'enfer n'ont qu'à retourner d'où elles viennent ,ces gens là sont à contre-courant de notre façon de vivre ,des ignorants même de leur propre histoire ,,toutes ces populaces coûtent très cher aux contribuables et la ruine de la France est déjà bien entamée selon des sources officielles ,l'accueil de ces populaces pouvait au début paraître comme une exigence humaine ,mais trop c'est trop ,en ce moment c'est l'Afrique qui rentre et ce ne sont pas les meilleurs ,le devoir d'accueil a ses limites car cela se fait maintenant au détriment des Français les plus pauvres et cette immigration fera encore se dégrader les millions de chômeurs ,les précaires et les mal logés ,la peste est entrée en Europe avec la complicité des politiques et de tous ces bien-pensants qui ne font rien d'ailleurs ,pour moi toute mobilisation est désormais illusoire ,cela va encore s'amplifier , et pendant ce temps les "nantis " du style macron nous classent ,nous scindent en sous-groupes ,les fainéants ,les illettrés ,les smicards ,les chômeurs indemnisés où non,les RSA,les SDF,et que sais-je encore et tout cela ans aucune solidarité des politiques bien au contraire ,je ne pense pas tomber dans la paranoïa mais de plus en plus de Français sont et seront encore plus délaissés au profit des envahisseurs dans le contexte économique et social actuels!


fripouille le 12/09/2017
Déjà si on renvoyait ceux qui sont en situation irrégulière cela en ferait moins. Et puis l'Angleterre n'en veut pas autant. L'Afrique est grande, il y a plus de place là-bas que dans nos tout petits pays. Au lieu de glander en attendant les croissants du p'tit déj, ils pourraient aller faire la révolution dans leurs pays il y aurait quelques pots cassés mais c'est chez eux qu'ils doivent aller faire quelque chose.


CHANTOUVIVELAVIE le 12/09/2017
Personne ne les a obligés à venir en Europe. Ils auraient pu aider leur pays !
http://chantouvivelavie.centerblog.net


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